Du profilage des patients aux thérapies géniques, en passant par le diagnostic moléculaire et de nouvelles formes de vaccination, les possibilités ouvertes par la médecine personnalisée sont immenses. C'est aussi un enjeu considérable pour l'économie des systèmes de santé, et bien sûr pour les grandes firmes pharmaceutiques, qui ont dû repenser en profondeur leurs démarches de recherche et développement.
Partout ou presque, le taux de mortalité ne cesse de chuter, même en Occident où nous continuons à tenter le sort en prenant toujours plus de poids. Les progrès de la génétique laissent espérer de nouvelles percées médicales. Combien d'années supplémentaires pourrons-nous vivre? Et quel impact cet accroissement de la longévité aura-t-il sur nos sociétés?
A une époque d'abondance, de nombreux facteurs, dont les peurs populaires dans le domaine sanitaire, le manque de confiance dans les système de contrôle des risques ou encore la crainte des nouvelles technologies ont créé en Europe une réaction brutale contre les plantes transgéniques et leur utilisation dans l'alimentation. En Amérique du Nord, les réactions aux OGM dans la médecine ou l'agriculture sont différentes. Pourtant les facteurs qui ont contribué à la méfiance sur le sujet en Europe devraient être examinés à cause de leur impact potentiel sur les innovations en général.