Arduino est une plateforme et un fournisseur de cartes de prototypage électronique pour les imprimantes 3D, développées en open source. Dès le départ, la firme a été étroitement liée avec une vaste communauté d'utilisateurs et un écosystème de développeurs, qui ont fait d’elle le leader mondial dans son domaine. Son secret? Un management très différent.
L'Internet des objets est un réseau d'objets physiques connectés via l'Internet. C'est aussi une expression en vogue pour décrire un nouveau paysage technologique qui transforme la façon dont nous vivons et travaillons. Mais son potentiel est-il bien compris, et sommes-nous prêts pour cette nouvelle vague de la révolution industrielle?
Tout comme la révolution numérique a bouleversé les industries créatives, elle vient chambouler l'enseignement supérieur, une « industrie » vieille de mille ans si l'on fait remonter sa naissance à la création de l'université de Bologne en 1088. Le numérique modifie en profondeur les équilibres économiques entre les différents acteurs, rendant certains modèles obsolètes, en faisant émerger d'autres, permettant des économies d'échelle d'un côté et représentant des coûts non négligeables de l’autre. Un exemple comme un autre de la création-destruction chère à Joseph Schumpeter?
Tous les enfants peuvent apprendre à coder. Et dans un monde de plus en plus numérique, il est bon que les citoyens aient un minimum de bagage pour comprendre comment fonctionne leur environnement. Mais l'École est-elle le lieu le plus approprié?
Institutions et entreprises sont de plus en plus dépendantes des systèmes d’information. Elles sont ainsi de plus en plus vulnérables aux attaques de cybercriminels, que ceux-ci soient de simples malfaiteurs, des hacktivistes politiques, des États et même leurs propres employés. Les enjeux sont considérables et dans ce jeu du gendarme et du voleur, la sécurité absolue n'existe pas. Pour autant, une prise en compte sérieuse du cyber-risque est nécessaire. Elle exige de la part des organisations des efforts considérables: des investissements, mais aussi une mise à niveau culturelle et technologique.
Les débats sur la neutralité du Net se réfèrent souvent à de grands principes. Mais dans les faits celle-ci n'a pas grand chose à voir avec la défense de valeurs universelles. Il s'agit simplement d'une série de dispositions destinées à équilibrer les intérêts des fournisseurs d'accès internet et ceux des fournisseurs de contenus. C'est bien le sens de la dernière décision de la U.S. Federal Communications Commission. Cette décision offrira-t-elle vraiment aux fournisseurs de contenus et au public un accès libre et égal à Internet, sans frais?
Imaginons la Terre en 2025: une planète numérique où tout est connecté. Mais des épidémies peuvent surgir n'importe où et se propager en quelques jours. Pour lutter contre les pandémies et le bioterrorisme, une agence mondiale a été créée, capable de répondre instantanément à n'importe quelle crise. Les risques sanitaires sont identifiés et contenus 24 heures sur 24. Partenaire en temps réel des services de santé dans le monde entier, cette agence traite des informations venues de partout. Elle a recours aux meilleurs spécialistes pour offrir la meilleure protection médicale instantanément, tout le temps, n'importe où dans le monde.
La question est posée à l'Europe, mais aussi aux grands pays émergents: comment espérer avoir quelque influence sur la régulation de l'Internet sans une puissance industrielle solide dans le domaine du numérique?
La révolution des MOOCs a pris de cours les universités et pourrait modifier en profondeur le paysage de l'enseignement supérieur. Mais quels seront les modèles économiques de ces nouveaux acteurs? Les grandes plateformes américaines ont-elles déjà gagné leur pari, et reste-t-il de la place pour les outsiders?
La cyber-menace est en voie de prendre des dimensions systémiques pour l'économie mondiale. L'inquiétude des acteurs monte, au point que l'on peut craindre une réaction globale contre la numérisation, avec un énorme impact économique. Pourtant, les avancées en matière de cloud computing et de Big data pourraient, selon McKinsey, créer entre 9600 et 21600 milliards de dollars de valeur pour l'économie mondiale. Si la sophistication des attaques submerge les capacités défensives des États et des organisations, on peut redouter des règlementations et des politiques qui ralentiraient l'innovation et la croissance.
Pour que l'économie mondiale bénéficie pleinement des innovations technologiques, il est indispensable d'avoir une approche forte et coordonnée en matière de cybersécurité. Un nouveau rapport du Forum économique mondial et de McKinsey & Company examine les différents aspects de la question.
Les entreprises sont de plus en plus souvent victimes de cyberattaques, qui peuvent mettre leur existence en danger. Mais des solutions existent. Certaines sont techniques, avec les métiers de la cybersécurité. D'autres sont culturelles, avec le partage d'information. Et les assurances?
Avec les dernières générations d'objets connectés, la collecte de données liées à notre corps et à notre activité a pris une dimension nouvelle : on capte et on partage des données de plus en plus variées, de plus en plus précises. Du bien-être à la productivité en passant par la santé, le quantified self s'impose aujourd'hui comme un nouvel art de vivre. C'est aussi un marché qui explose.
Il n'y a plus de domaine protégé. Secteur après secteur, Internet bouscule les modèles d'affaires, impose la gratuité et renverse les rapports de force traditionnels entre les acteurs. Le commerce, les médias et bien sûr la presse écrite ont vécu cette fascinante et traumatisante métamorphose par le réseau. Tout indique que, pour l'enseignement, le supérieur en tête, l'heure est venue. Les cours universitaires en ligne sont la dernière commodité à être atteinte par la lame de fond numérique.
Au cours des dix dernières années la tendance du côté des commerçants a été de pister toujours plus les consommateurs et de recueillir leurs données personnelles afin d'anticiper leurs souhaits, au point qu'on finit par se demander quel choix est encore laissé aux clients. Mais de nouveaux outils de gestion de cette relation se dessinent, en rupture avec les pratiques en vogue. Les consommateurs vont-ils récupérer leur liberté? C'est le pari du d'un nouveau modèle: l'économie de l'intention.
Le financement participatif est maintenant reconnu comme un moyen efficace de lever des fonds, tant pour les start-ups que pour les entreprises bien établies. Mais la croissance de cette activité l'amène à changer de nature : petit à petit, on passe de la donation et des prêts à une forme d'investissement. Cela pose des défis nouveaux, notamment juridiques, et soulève aussi des questions quant aux risques encourus par les particuliers lorsqu’ils jouent les capital-risqueurs.
Les Big Data marquent une triple rupture dans l'évolution des systèmes d'information : explosion du nombre de données disponibles, variété croissante et renouvellement permanent de ces données. Leur traitement demande bien plus que de la puissance de calcul. Il exige de rompre avec le raisonnement cartésien, pour retrouver la face dite non-scientifique de la pensée humaine : le raisonnement inductif.
Ils ont entre 15 et 34 ans. Ces « digital natives » forment la première génération d'individus ayant presque toujours vécu avec les nouvelles technologies. Ils consomment, lisent, s'informent différemment, et leurs pratiques culturelles bousculent le paysage médiatique. Entre acteurs émergents et médias traditionnels, deux modèles s'affrontent. Les derniers arrivés supplanteront-ils les plus anciens ? Quelles sont les options pour des médias traditionnels en perte de vitesse ?
Entrepreneurs, investisseurs et gourous sont à l'affût du prochain Facebook, la « next killer app » qui séduira un milliard d'utilisateurs avant même qu'on ait compris son potentiel. Difficile de nommer le champion qui remportera le gros lot, mais on peut d'ores et déjà raisonnablement identifier son terrain de jeu : les technologies du bonheur et du bien-être.
Cette technologie très médiatisée, mais souvent mal comprise, gagne du terrain dans différents secteurs. Les entreprises ne gèrent plus leurs propres serveurs, mais utilisent des services en ligne : applications et données se trouvent dans un « nuage » de serveurs distants interconnectés. Les utilisateurs partagent ainsi des ressources standard qui peuvent être rapidement mobilisées. Les entreprises intègrent le cloud dans de nombreux systèmes de gestion, des ressources humaines à la finance. Ses avantages justifient-ils l'engouement actuel ? David Spencer, vice-président chez SAP, et Don Huesman, directeur général du Wharton Innovation Group, tentent de répondre à la question.