Partout dans le monde, les méthodes de construction ont engagé une mutation accélérée vers davantage d’innovation et d’efficacité, qu’il s’agisse de la conception des bâtiments, des solutions constructives mises en œuvre, ou de la distribution et de la pose des matériaux de construction. Une des dimensions de cette révolution est l’efficacité énergétique des bâtiments. Les solutions d’isolation, en particulier, connaissent une vague d’innovation sans précédent.
Autolib', c'est une aventure un peu folle d'entrepreneurs. Une aventure initiée par Vincent Bolloré, qui a lancé son projet de batterie électrique il y a une quinzaine d'années et qui a vu dans l'appel d'offres lancé par le Syndicat Mixte Autolib', association de communes de la région parisienne, l'opportunité de démontrer la performance de sa batterie à grande échelle. Une fois gagné cet appel d'offres, il fallait relever le défi de la réalisation informatique de ce projet, et cela dans un délai extrêmement court: l'engagement était une réalisation en moins de 12 mois. Ce défi impossible, c'est une petite société nommée Polyconseil qui l'a relevé.
Les mathématiques et les technologies sont de plus en plus utilisées dans les prises de décision. La tendance du moment est même de remplacer la décision humaine par celle d'une machine. Mais il existe aussi des expériences où l'innovation technologique aide à revivifier la décision humaine par excellence, celle de la démocratie. En témoigne le projet Démocratie. 2.1, lancé par le mathématicien tchèque Karel Janeček : une innovation radicale du mode de scrutin, fondée sur quelques intuitions mathématiques simples et appuyée sur la théorie des jeux.
À mesure que le financement participatif se développe, il s'étend à de nouveaux domaines. L'un des plus prometteurs est l'immobilier commercial, où les grands acteurs s'intéressent peu aux projets de moins de 10 millions de dollars, qui ne sont pas rentables pour eux. Dan Miller, co-fondateur de Fundrise, explique que ces grands investisseurs ne sont pas en mesure de gérer des petits investissements: ce n'est pas leur métier. Cela ouvre des perspectives aux entreprises de crowdfunding.
En février, Elon Musk prédisait que Tesla Motors allait réaliser ce qu'aucun constructeur automobile n'avait jamais fait, en atteignant une capitalisation boursière de 700 milliards de dollars en 2025. Pour mettre cela en perspective, Apple est devenue la société la plus cotée de l'histoire lorsqu'elle a atteint une valeur de marché de 700 milliards en novembre 2014. Et si l'on se réfère à l'industrie automobile, cette somme peut être comparée à la valeur des cinq plus grands constructeurs mondiaux. Ensemble, Volkswagen, BMW, Ford, Toyota et Honda ne pèsent que 522 milliards. Elon Musk est-il devenu fou? Ou a-t-il une stratégie secrète? Essayons de la décrypter.
Avez-vous déjà entendu parler des cartes 2.0? Dans l'esprit du web 2.0, elles ne sont pas seulement numériques, mais aussi sociales et personnelles. Vous pouvez vous les approprier et les personnaliser, utiliser celles de vos amis, les secrets qu'ils acceptent de partager sur une ville ou une région. Que montrent ces cartes, comment fonctionnent-elles? Citymaps est l'une des plus startups les plus innovantes dans ce domaine. Derrière cette application il y a une ambition, des défis techniques, et un modèle économique.
A la suite du musée Guggenheim, un certain nombre d'institutions culturelles occidentales se sont lancées dans de spectaculaires opérations de délocalisation, jouant la carte d'une exportation de leur marque et de leur savoir-faire. Entre diplomatie d'influence et marketing culturel, sans oublier la manne financière que représentent de tels projets, musées et universités occidentales tentent leur chance dans les nouveaux paradis du Moyen-Orient ou d'Asie. Pour quels bénéfices ? Selon quelles stratégies ?
Un circuit court, c'est un mode de commercialisation qui se définit soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire. Longtemps cantonné à quelques cercles militants, ce modèle alternatif est désormais sorti de la marginalité. Quelles sont ses perspectives et que peut-on en attendre?
L'Asie et les grands pays émergents sont engagés dans un impressionnant mouvement d'urbanisation et de modernisation de leurs infrastructures. S'ils mobilisent un savoir-faire international, ces grands projets sont pourtant bien différents de ceux menés en Europe ou aux Etats-Unis. Les processus de prise de décisions ne sont pas les mêmes et, plus fondamentalement, les usages et l'expérience de l'espace sur lesquels sont fondés ces projets varient sensiblement d'une culture à l'autre.
Plus de la moitié de l'humanité vit désormais en ville. La croissance de la population urbaine devrait se poursuivre pendant plusieurs décennies, avec une multiplication des villes de plus d'un million d’habitants. Dans les grands pays émergents, la question est déjà posée: le développement des classes moyennes et de l'automobile va-t-il paralyser les mégapoles qui émergent aujourd'hui? Les pays développés expérimentent de leur côté de nouvelles solutions. Comment conjurer le spectre de l'immobilité urbaine?
L'avènement des systèmes de transports intelligents présente des opportunités pour beaucoup d'acteurs, des géants du numérique aux pionniers de l'économie du partage en passant par les collectivités locales. Mais les investissements sont énormes et chacun a peur de payer pour les autres. Comment sortir de ce piège?
L'urbanisation du monde et l'essor des mégapoles posent une question souvent occultée: la pression sur les ressources. On l'oublie parfois, les grandes villes se sont développées dans des vallées ou des plaines qui pouvaient nourrir leurs habitants, et aujourd'hui encore elles dépendent largement de leur environnement immédiat. Qu'en sera-t-il demain?
Il y a quinze ans, au temps de la Nouvelle Economie, les entreprises brick and mortar incarnaient le monde ancien. Mais la transition énergétique a remis les pendules à l'heure : le secteur du bâtiment traverse aujourd'hui une phase d’innovation sans précédent. L'industrie de la brique et de la tuile est au cœur de cette révolution, qui met l'accent sur les performances énergétiques d'un bâtiment mais aussi sur le cycle de vie des matériaux.
Il y a 20 ans, on parlait de révolution. Aujourd'hui, les éco-quartiers se multiplient et semblent à bien des égards représenter une solution d'avenir pour inventer la ville durable. Mais ils font débat. Sauront-ils s'imposer hors d'Europe ?
Comment gère-t-on le risque incendie dans un hôpital, un aéroport, ou dans un avion ? Les technologies de détection évoluent, ainsi que la communication et le traitement des informations. Les grands acteurs industriels se sont mués en fournisseurs de solutions à la problématique incendie. Avec la consolidation de ces informations dans des systèmes communs à d'autres métiers, la protection incendie apparaît de plus en plus comme l'un des maillons les plus techniques d'un métier plus large, celui de la gestion des infrastructures.
Les services publics de l'eau se sont longtemps centrés sur une politique de l'offre, appuyée sur les compétences du génie civil (pour la quantité) et du génie sanitaire (pour la qualité). Aujourd'hui, les tensions sur la ressource et la montée des enjeux environnementaux imposent une nouvelle approche. Les sciences de l'ingénieur ont leur mot à dire, mais l'innovation technique doit s'inscrire dans une réinvention des modèles existants. Quelles sont les pistes ?
L'urbanisation du monde se fait aujourd'hui sous le signe du numérique et la connectivité est désormais une fonction urbaine fondamentale. Mais à quoi ressemblera la ville 2.0 ? Essayons d'en explorer les contours réels… et virtuels, dans tous les sens du terme.
Comment faire face aux besoins exponentiels de bande passante dans les années à venir? Comment assurer un déploiement rapide de réseaux fixes à très haut débit dans un contexte économique difficile? L'Europe offre une bonne illustration de cette question, qui ouvre sur des débats sensibles. De nouvelles approches de la gestion du trafic sont indispensables avec, à la clé, une vision pragmatique de la neutralité du Net.
Les premiers métros automatiques ont commencé à circuler il y a plus de trente ans. Aujourd'hui, de nouveaux projets sont lancés et certaines lignes anciennes sont automatisées. Derrière ces choix, il y a des contraintes techniques et des arbitrages économiques. Les avantages du métro automatique valent-ils les investissements consentis?
Le thème de l'innovation sociale est apparu dans les années 1960, porté par des théoriciens du management comme Peter Drucker ou des entrepreneurs sociaux comme Michael Young, le fondateur d'Open University. Mais il n'a vraiment pris son essor que depuis une dizaine d'années, en redessinant la frontière parfois floue entre entreprise et société civile, l'une s'inspirant de l'autre et réciproquement.