Entre les Chinois et les Français, les Allemands, les Américains, de nombreuses différences culturelles demeurent, qui ne sont pas toujours faciles à repérer et à comprendre. De là ces petites et grandes incompréhensions qui peuvent déstabiliser les interlocuteurs et rendre difficile le travail en commun. C'est l'autre face de la mondialisation: la multiplication des malentendus. Il n'est pourtant pas impossible de les lever.
A la suite du musée Guggenheim, un certain nombre d'institutions culturelles occidentales se sont lancées dans de spectaculaires opérations de délocalisation, jouant la carte d'une exportation de leur marque et de leur savoir-faire. Entre diplomatie d'influence et marketing culturel, sans oublier la manne financière que représentent de tels projets, musées et universités occidentales tentent leur chance dans les nouveaux paradis du Moyen-Orient ou d'Asie. Pour quels bénéfices ? Selon quelles stratégies ?
La vague du numérique a sévèrement secoué la presse quotidienne, qui cherche encore ses modèles d'affaires. Pour faire vivre une certaine idée du journalisme, c'est peut-être des géants du Web que viendra le salut. Outre-Atlantique, les fondateurs d'Amazon, eBay et Facebook investissent des centaines de millions de dollars, parfois à fonds perdus, pour permettre à une information libre de subsister.
Depuis combien de temps n'avez-vous pas loué un DVD chez un détaillant spécialisé ou via un distributeur automatique de votre quartier ? Confronté à de nouvelles pratiques de consommation, le secteur de la vidéo évolue à grande vitesse. Les propositions commerciales, les modes de rémunération et les chaînes de valeur doivent se réinventer. Mais comment ? La stratégie numérique déployée par Arte France Développement offre quelques repères.
Pour comprendre la mutation numérique en cours, on peut l'étudier à la lumière de celles qui, avant elle, ont bouleversé nos façons de penser, de voir le monde, de discuter. L’émergence d’une technologie cognitive bouleverse et réagence les processus de délibération qui régissent les pratiques d'une communauté ou d'une société. Le bouleversement peut concerner l'architecture du réseau de délibération, les organisations et individus qui participent à la délibération, les normes et conventions qui la structurent. Ou tout cela à la fois.
Après le passage décisif de l'oral à l'écrit, l'invention de l’imprimerie ouvre sur une reconfiguration sans précédent de la circulation de l'information. La construction du savoir scientifique et la discussion politique s'en trouvent bouleversées, avec un élargissement progressif des cercles de la réflexion. Internet n’en est-il qu’une nouvelle étape?
Construire est depuis toujours une activité permanente mais l'attention portée à l'architecture, comme celle que suscitent les autres arts, est cyclique. Pourquoi ? Certaines raisons paraissent aujourd'hui évidentes : le développement des villes multiplie les constructions, les sauts technologiques ouvrent des possibilités nouvelles, la nécessité d'un développement durable exige un très grand changement d'habitudes. Il y a là tous les ingrédients d'une création nouvelle. Cela pourrait suffire. Mais, dans le même temps, revient, dans certains pays, certaines villes, certaines organisations, la volonté d'exprimer par des constructions richesse ou puissance, progrès ou ambitions. Cette volonté ne néglige pas la fonctionnalité, en général du moins, mais ne trouve plus en elle sa justification complète. L'architecture devient "un moyen de communiquer", les architectes, comme les grands communicants se "starisent". Cet article, réflexion sur quarante ans de pratique individuelle, ne juge pas cette évolution. Mais il peut aider à la comprendre et donc plus tard, à l'orienter.